Vous aimez la douceur ?
Voici un dessert crémeux qui pourrait bien vous fait fondre...
Quand ?
Quand on a quelqu’un à faire fondre : de bonheur, d’amour, de douceur... Les occasions ne manquent pas... Au printemps, en automne, sous la pluie, quand la terre n’a jamais paru plus splendide... Pour ceux qui n’ont pas été nourris, massés, embrassés.
Inefficace en pleine canicule, en revanche, et trop léger pour les grands froids.
Ça fait quoi ? Ça ouvre à la douceur, ça donne sécurité et force tranquille, ça rend à l’humanité.
Ingrédients : une mesure de fromage blanc non battu type faisselle avec une bonne odeur, une mesure de crème liquide, un tout petit peu de sucre blond (2 cuillerées à soupe pour un litre de préparation).
Préparation :
Le fromage blanc : fouetter pour aérer la texture.
La crème Chantilly : pour cette recette particulièrement, il la faut bien ferme. Fouetter, au batteur ou idéalement au fouet, la crème placée quelques minutes au congélateur, en y incorporant le sucre au moment où elle commence à prendre, jusqu’à formation d’une masse ferme.
Mélanger délicatement le fromage et la crème et fouetter encore légèrement. Transférer dans une mousseline et laisser s’égoutter quelques heures. Laisser une nuit au réfrigérateur, ce qui donnera du corps à la préparation, comme à une belle endormie. Mouler à la poche à douille, servir dans un carré de mousseline, ou dans une jatte en terre cuite non vernissée ou un petit bol en bois.
Se déguste avec une gaufrette ou une crêpe dentelle pour l’équilibre des textures, accompagné idéalement d’un vin de fleurs ou d’un hydromel au sureau ou, à défaut, d’un champagne pas trop fort en bulles, d’un Vouvray ou d’un coulis de pétales. Ou bien encore en hiver, avec une meringue et de la crème de marron.
Ne se conserve pas plus de 48h au réfrigérateur sauf si on y ajoute un peu d’alcool : liqueur de griottes ou de cailloux, eau-de-vie de prunes ou de poires, liqueur d’angélique...